Boulder, samedi 7 mars
(Bon anniversaire petite sœur)
Peu d’articles ces deux dernières semaines et pour cause, la neige nous a un peu refroidi pour des sorties en plein air dignes d’intérêt. Depuis deux jours maintenant, il fait un grand soleil et nous avons donc décidé de succomber à la ruée vers l’or … blanc des Rocheuses
Nous voici donc levés aux aurores, enfin à 7h00. Après un bon petit déjeuner avec du vrai bon pain (le petit plaisir du week end), nous nous dirigeons vers la station de bus de Boulder à quelques centaines de mètres de chez nous. Hélène par son travail dispose de la gratuité des transports et me fait bénéficier d’un tarif réduit. Nous pouvons ainsi nous déplacer sans frais supplémentaire sur tout le réseau de transport en commun de l’agglomération de Denver.
Direction l’Est avec notre bus qui s’engage dans le canyon de Boulder Creek en direction de Eldora Mountain Resort. Le trajet est assez joli mais un peu trop tortueux au goût d’Hélène. Nous dépassons plusieurs lacs gelés au cours de notre monté dont l’étendue retenue Barker qui fourni eau et électricité à Boulder. Après avoir traversé l’ancienne petite ville minière de Nederland, nous arrivons sur les rampes finales vers Eldora au bout de trois quart d’heures.
La station en elle-même n’est pas très grande et surtout pas très belle. On a quelques boutiques de location, 3 restaurants, un immense parking boueux mais aucun moyen de se loger. Quelques trouées sont formées par les pistes de ski alpin au cœur d’une forêt de sapin. La station s’étend sur les deux versants de la montagne et nous n’en voyons donc apparemment qu’un tiers environ.
Nous nous dirigeons au bout du parking pour rejoindre le Boulder Nordic Center puisque c’est bien du ski de fond que nous venons faire. Arrive alors le moment le moins agréable avec la location du matos et des forfaits pour une centaines de dollar ! Hélène a choisi le coté sportif des skis de skating (pas de patineur en canard glissé ) tandis qu’en bon gardien des traditions, je m’équipe de ski classique (ceux dans les rails).
Nous nous élançons donc sur les plus de 40 kilomètres de piste du domaine sous un beau soleil. Les pistes (trails en anglais) sont situés entre 2800 et 3200 mètres d’altitude. Nous ressentons assez vite la hauteur puisque nous sortons particulièrement essoufflés de la première belle montée.
Premier bon point, les pistes sont parfaitement bien damées et tracées dans une neige de très bonne qualité, nullement gelée. Nous croisons pas mal de personne mais sans vraiment que l’on se marche ou plutôt que l’on se ski dessus. Les gens sont plutôt décontractés, préviennent bien à l’avance quand ils vous doublent. Ils laissent même leurs sacs et vestes sans surveillance au bord de la piste pendant leurs efforts.
Un point un peu gênant quand même, c’est que pas mal des pistes sont à double sens. Cela m’occasionnera d’ailleurs une belle chute en descente dans un virage pour éviter de rentrer contre une skieuse qui montait. Finalement, j’assure pas tant que ça … Très peu de terrain plat sur le parcours, les pauses Gogo squeez (les pom pottes locales) et abricots secs sont bien appréciées.
La sortie se déroule dans la forêt de sapin et nous n’avons pas vraiment d’aperçu des montagnes autour : c’est un peu dommage. D’un autre coté, on ne voit pas la station non plus : tant mieux. On entend par contre pas mal d’oiseaux du coté des cimes et quelques écureuils noirs gambadent aux abords des pistes.
Au bout de 2h30 et sans trop savoir quelle distance nous avons parcouru, nous choisissons une dernière piste qui nous emmène en haut d’une colline où la vue sur les hauts sommets enneigés des Rocheuses est bien sympa. Il est 12h30 et sous la chaleur, la neige commence à se ramollir (une bonne vieille soupe en jargon technique). Cela m’arrange plutôt puisque cela me ralentit dans la grande descente vers le foyer nordique.
Fatigués mais satisfaits, nous nous octroyons un coca bien mérité et retournons vers le bus qui arrivera …. avec une heure et demi de retard à cause d’un accident sur la route. Cela nous permettra de prendre le soleil mais nous laissera surtout l’estomac criant famine ! Le retour vers l’appartement se passe bien et si vous vous inquiétez, nous nous sommes bien rassasiés avec un gros plat de pâtes carbonara agrémenté d’une bonne bière du Colorado (pour la récupération bien sûr). Douloureuse nouvelle an arrivant : la saison de hockey des Bruleurs des Loups se termine piteusement : c’est Jeff qui va être déçu mais au moins on aura pas trop loupé de match (voir leurs meilleurs supporters – nous – partir a clairement démotiver les joueurs).
Au final, la sortie était vraiment cool, mais c’est sur que ça vaut pas les stations des Savoies …
Savoie ou bien? Merci pour ce petit plaisir à lire, c’est comme oncle Ben’s, succès assuré à chaque lecture ! Bisous les amis, vous me manquez graaaaaaave!
Floran va finir par se reconvertir en écrivain avec tous ces compliments ! Mais vous avez raison, il est trop fort 😉
Merci grand frère 🙂
Toujours un plaisir de vous suivre les ricains 🙂
Bon sinon floran avances pour trouver un travail?
Et toi helene, ton poste te plait?
Profitez bien de cette experience ! Pour les bdl vous n’avez rien raté.
A+
Salut fil,
Pour le boulot, j ai fait la demande de permis de travail. Réponse d’ici 3 mois …
Pour Hélène je lui laisse répondre !
Oui ça me plait ! Ça fait deux semaines que je me dis qu’il faut que je mette un article sur le labo ici…
Salut !
Sympa ce selfski !
Cool que vous puissiez vous rendre au ski en transport en commun (moins cool que le bus ait 1h30 de retard par contre…) c’est rare en Amérique du Nord !