Honu, Pele et Poke Bowl : côte ouest de Big Island

Dimanche 17 Septembre 2017

Pour cette dernière journée pleine, nous avons choisi de découvrir le littoral est de l’île. Profitez un peu des plages, des fonds marins et surtout d’une excursion matinale et sportive. Une belle occasion surtout de compléter notre collection de couleur de sable, après le noir, le jaune, le rouge et le vert, quelle couleur les îles nous réservent-elles donc ?

Nous nous réveillons dans notre appartement occupant un étage d’une maison situé sur les hauteurs de Kailua-Kona. La famille habite au-dessus mais comme de plus en plus souvent avec AirBnB, nos interactions seront très limitées.

Hale kea – A relaxing apartment with Ocean View in Kona (160$/nuit)

Une fois de plus, la grasse mat n‘est pas au programme car nous nous rendons de bonne heure en direction de Kealakekua Bay où nous avons réservé une excursion en kayak avec la compagnie Adventure in Paradise Kayak and Snorkel (222 USD pour deux personnes, snack et boissons incluses). Pourquoi passer par un tour organise ? Et bien le but de la sortie est de traverser la baie pour snorkeler juste devant un monument dédié au Captaine Cook. Or, le droit d‘accoster est soumis à un nombre limité de permis que seuls ces compagnies peuvent offrir. Le service et l‘accompagnement étant de qualité, on a trouvé que le prix était bien justifié finalement.

Souquez ferme moussaillons !

Nous serons 6 touristes pour 2 guides dans cette excursion. Nous lançons les kayaks à l’eau depuis une rampe à bateaux avant d’entamer la traversée de Kealakekua Bay. Nous ouvrons les yeux car les lieux sont réputés pour héberger de temps à autre une colonie de dauphins. Pas de suspens inutile, nous ne croiserons pas la route des cétacés. Par contre, nous pouvons observer la falaise qui surplombe la baie. Ces falaises étaient des lieux de sépulture. Les rois de l’île s’y faisaient enterrer au cours d’un rituel des plus morbides. Le corps du mort était bouilli, et la chair séparé des os. Un homme, suspendu au bout d’une corde, ensevelissait les os avant d’avertir ses comparses au sommet qu’il avait terminé son office. Ceux-ci coupaient alors le filin pour laisser le croque mort s’écraser quelques dizaines de mètres plus bas. Il parait que c’était un honneur de faire ce saut à l’élastique sans élastique.

Inutile de dire que c’est bibi qui rame pendant que madame prend les photos.

Vue sur le cimetière.

La traversée, longue de deux kilomètres va nous prendre environ trois quarts d’heure. Nous débarquons et remontons les kayaks sous quelques arbres. Un obélisque blanc surplombe une jetée bétonnée. C’est le monument à la mémoire du capitaine James Cook. Cet explorateur britannique est le premier européen à avoir posé le pied dans l’archipel. Il y perdra aussi la vie lors d’une rixe avec les locaux à quelques mètres de l’endroit où nous nous trouvons. L´histoire raconte même que des faits de cannibalisme ont été effectués sur sa dépouille. Belle ironie que Capitaine Cook se soit fait cuisiner ! Mais ce n’est pas l’histoire qui nous a amené sur les lieux. Nous nous jetons donc à l’eau.

Le débarcadère.

Comme Obélix, Capitaine Cook est tombé dans la marmite …

Le fond marin s’enfonce assez vite dès que l’on s’éloigne de la jetée mais un petit plateau permet d’admirer de magnifiques coraux et une vie aquatique en abondance. Les poissons sont hyper nombreux, de toutes sortes et de toutes couleurs. On observe même une grande murène qui se cache dans les anfractuosités des rochers. La baignade va durer près de deux heures avec des petites pauses snacks et boissons à intervalles réguliers.

 

 

Aloa à l’eau !

Pour les dernières 20 minutes, un gros bateau s’approche, jette l’ancre et vient déverser des dizaines de plongeurs avec leurs bouées. Devoir partager ce petit paradis est un peu oppressant et heureusement, notre expédition prend fin. Il nous faut tout de même retraverser la baie pour revenir au point de départ. Au final, c’était une activité bien agréable et comme je l’ai dit plus haut, d’un bon rapport qualité prix.

Fuyons la foule !

Nous continuons par un rapide pique-nique dans le parc qui surplombe le débarcadère, la plongée ça creuse fort. Nous en profitons pour continuer la collection de fleurs tropicales et observons un peu la baie depuis une plage de galet toujours avec espoir de repérer les dauphins. Peine perdue. Malgré la déception, la vue vaut la chandelle.

254214562ème photo de fleur tropicale.

Un gros pistil à butiner !

Kealakekua Bay.

Oui, oui, oui, oui, oui : instant arbre mort.

La nature est quand même bien faite.

Nous reprenons la route en direction du nord, plus précisément vers la plage de Manini’owali Beach dans la baie de Kua. Une petite route permet de rejoindre la côte et offre une vue surélevé de l’endroit. Nous allons enfin avoir droit à notre plage de sable blanc. Sur place, et surtout parce que nous venons un week-end, c’est l’affluence. Nous devons attendre quelques minutes une place de parking mais étrangement, en bord de l’eau, c’est un peu plus espacé.

Ça a l’air pas mal !

J’ai enfin droit à mon sable blanc !

La plage est blanche, on se prélasse donc pas grand-chose à raconter. Il n’y a pas vraiment de coraux pour plonger mais on distingue quand même quelques bancs de gros poissons. Hélène parvient même à capturer une tortue en plein vol. En parlant de poissons, nous goûtons un très bon poke dans un food truck juste à l’entrée de la plage (a priori le camion est là tous les jours). Le poke c’est un plat hawaïen d’inspiration nipponne : un poisson cru mariné dans une sauce à base d’huile de sésame, du riz et des algues. Frais et gouteux, on a adoré.

Hélène évite la carapace verte !

Futur poke.

Nous reprenons la route pour découvrir une dernière plage et se préparer pour le coucher de soleil. J’ai porte mon choix sur Mahai’ula beach. Cette longue langue de sable jaune bordée par des cocotiers est relativement déserte. C’est aussi le départ d’une petite randonnée vers la très belle plage de Makalawena Beach, sur laquelle nous ferons l’impasse pour ce soir. Nous profitons des eaux pristines et du cadre idyllique.

Mahai’ula beach

Un ancien hôtel borde la plage.

Carte postale 1.

Carte postale 2.

En nous promenant du côté nord de la plage, nous avons la joie d’observer une tortue qui fait la sieste sur la plage. Une langue de sable surplombée de cocotiers ferme la plage et offre un tableau parfait pour regarder le coucher de soleil. Romantique !

 

Une belle journée se termine, le snorkeling du côté de Captain Cook a été très sympa avec notamment une rencontre prolongée avec une murène, le fait d’y aller en kayak ajoute un peu à l’aventure. Les plages découvertes l’après-midi sur cette côte ouest de Big Island sont vraiment paradisiaques et il nous tarde de continuer à les découvrir le lendemain pour notre dernier jour.

Cowabunga !

 

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