Trip à Kanab(bis) : Les yeux dans le vague …

Genèse :

Pendant 6 mois, le rituel a été immuable.

Se lever le premier jour du mois

Attendre fébrilement 9 heures.

Se connecter à sa boite mail.

Puis affronter la déception de ne pas avoir été sélectionné à la loterie.

Un mois de plus sans avoir le permis d’entrer à Coyote Butte North, cette zone dont l’accès est réservé à une vingtaine de chanceux chaque jour et qui contient en son sein ce petit bijou géologique : The Wave.

Ce 1er janvier ne déroge pas à cet enchainement désormais bien établi.

Ce qui n’est pas prévu, c’est qu’Hélène ne reçoive jamais ce message déniant une fois de plus notre droit d’entrée ! Et oui, elle a été sélectionnée. Et en plus, elle m’a choisi comme accompagnateur. J’ai bien fait de l’épouser finalement !

Nous voilà donc parti pour s’organiser un week-end de 3 jours à Kanab en Utah autour du 14 avril (qui est férié pour moi).

Et comme cette destination mérite bien un « bis », nous y retournerons une semaine en mai avec la famille d’Hélène pour profiter encore plus de cette région extraordinaire.

Note : Nous avions également gagné un autre permis pour The Subway dans Zion NP le dimanche 16 avril. Malheureusement, la randonnée se fait dans une rivière et le débit en cette période de fonte des neiges est trop puissant pour accéder au site sans danger. Des visiteurs ayant dû rebrousser chemin, des guides locaux et même les rangers du parc nous déconseillerons d’entreprendre le périple. On se range à leur avis, ce sera pour une autre fois ! De toute manière, on était un peu juste niveau timing.

Au programme :

Pas de road trip pour nous à proprement parlé. Nous louons pour les 3 jours d’avril une chambre dans la maison d’une famille mormone via le site AirBnB. En mai, c’est une maison entière que nous aurons pour 6 via le site Homeaway.

Nous rayonnerons donc à partir de la ville de Kanab aux volants des SUV loués. Pas mal de marche, de pistes et surtout de lieux exceptionnels au programme de ces quelques jours.

13/04/17 Vol Denver – Las Vegas, courses et route vers Kanab

14/04/17 Coyote Butte North : The Wave et ses environs

15/04/17 Zion NP : Kolob canyon, Taylor Creek Trail

16/04/17 Zion NP : Observation Point, retour vers Las Vegas puis Denver.

27/05/17 Vol Denver – Las Vegas, courses, route vers Kanab et incursion dans le Johnson Canyon

28/05/17 Buckskin Gulsh, The Maze Panel et retour dans Johnson Canyon

29/05/17 Vermillion Cliffs : White Pocket, Double Barrel Arch

30/05/17 Bryce Canyon : Figure 8 trail

31/05/17 Autour de Page : Lower Antelop Canyon, Upper Antelop Canyon, Lone Rock Beach, Horseshoe Bend et Toadstool Hoodoos

01/06/17 Canaan Mountains : White Domes

02/06/17 The Nautilus, Cottonwood Canyon Road et Yellow rock

03/06/17 Snow Canyon SP, Valley of Fire SP et soirée à Las Vegas

04/06/17 Retour à Boulder

Comme vous le voyez, on n’a pas chômé ! Il reste une place dans la jeep, qui embarque avec nous ?

14 avril 2017

C’est après une matinée de travail, trois heures de vol, une heure de course dans un Sprouts de Las Vegas et enfin un peu plus de 3 heures de route, que nous nous échouons dans notre lit à Kanab. Il faut être en forme ce vendredi car nous allons faire une visite exceptionnelle dans le désert à la frontière de l’Utah et l’Arizona.

Comme je l’ai dit dans la présentation de ce carnet de voyage, Coyote Butte North est une zone à l’accès restreint. Du fait de la fragilité des formations géologiques, le nombre de visiteur est maintenu à une vingtaine par jour. Pour obtenir le précieux sésame : une loterie en ligne qui se tient 3 mois avant et une loterie sur place qui se déroule la veille pour le lendemain. Pour chacun de ces deux tirages au sort, 10 permis sont mis en jeu.

En heureux élus, nous voici donc à nous engager sur la House Rock Valley Road, une piste que nous avions déjà emprunter pour notre visite de Coyote Butte South l’an dernier. On est tout de suite mis dans l’ambiance.

La piste aux étoiles … dans les yeux.

On s’arrête au parking de Wire Pass. C’est le moment de dégainer notre joli permis rose, d’en coller une partie sur le pare-brise et l’autre sur le sac à dos. On fait le plein d’eau, on se rend compte qu’on a oublié la crème solaire dans la chambre. Mauvaise idée ! On paiera la douloureuse un peu plus tard, pour le moment, nous nous engageons dans le wash (lit de rivière asséché) qui sert de sentier.

C’est déjà washement beau.

Alors que le wash continue vers Buckskin Gulsh, l’un des plus longs canyons en fente du monde, un petit chemin part vers la droite. Un tout petit panneau indique le début de la zone restreinte. A partir de là, la navigation se fait grâce à un plan agrémenté de photos qui est fourni avec le permis par les rangers. C’est très bien fait et on n’a pas trop à avoir peur de se perdre. Dès les premiers pas, on s’aventure sur les bancs de grès ou sandstones. Les premiers teepees apparaissent à l’horizon.

Après environ 20 minutes, nous arrivons enfin au sein graal. C’est étrange mais je pensais que ce serait un peu plus grand et un peu plus coloré. C’est carrément une déception et je me dis que toutes les photos qu’on voit sur le net sont un peu trop retouchées à mon gout. Jugez plutôt :

Après relecture de la carte, ce n’est pas la bonne Wave ! Pourtant les explications ne sont pas vraiment vagues (haha). Nous avons la chance de croiser une famille qui vient de Floride et qui nous offre une bonne couche de crème solaire. Les gens n’ont pas l’air du tout sportif mais ce n’est pas une course et à leur rythme, ils progressent vers la vague. On a beau être au milieu de rien, il est important de préciser que cette randonnée reste tout de même accessible au plus grand nombre.

Après cette petite discussion et un intense tartinage, on continue donc et le paysage devient vraiment fou. La roche à la texture onctueuse d’une crème glacée. Les monticules de grès sont multicolores et on a même la chance d’avoir quelques petites flaques d’eau qui offrent DES REFLEXIONS assez folles.

Les premières réflexions d’Hélène.

Tiraillés par la chaleur, on voit les cônes …

Et la crème glacée.

Après une petite heure de marche c’est une ultime épreuve qui se dresse devant nous. Une dernière montée d’une centaine de mètres nous attend avant d’arriver jusqu’à la vague. C’est fatiguant pour les mollets et on a l’impression que tous les deux pas en avant, on glisse d’un pas en arrière. Bon an mal an, on parvient à gravir la pente sablée.

Un dernier effort.

Nous touchons du doigt notre rêve. Histoire de faire un peu monter le plaisir, nous choisissons de rentrer sur le site en le contournant par la droite. On s’engage dans une sorte de petit canyon dont on ne devine pas la fin. Les stries sur les murs laissent présager du meilleur.  Vous êtes prêt à nous suivre ?

Pas trop à se forcer pour avoir un grand sourire sur celle-là …

Enfin, on rentre dans la vague, IN THE WAVE. On a vraiment le souffle coupé devant une telle finesse. Pour tout vous avouer, j’en ai littéralement les larmes aux yeux. Les derniers mois n’ont pas été très facile pour nous deux pour diverses raisons et l’attente de ce moment les ont rendus un peu plus aisés à vivre. Le site n’est pas si grand mais on sent toute la puissance des éléments qui ont façonnés ce petit bijou. Vent et sable sont vraiment des orfèvres.

Un couple d’à peu près notre âge arrive en même temps que nous mais ne reste que qu’une dizaine de minutes sur les lieux. Ils n’ont pas de petit papier coloré sur leur sac à dos et nous pensons qu’ils sont venus sans permis. Peu importe. Ils repartent rapidement et nous restons une demi-heure dans le silence à observer la moindre écume de la vague. On se sent pataud à prendre d’infinies précautions pour ne pas abimer la fine dentelle de grès. Pendant que je sympathise avec un couple de Montana qui s’est assis à côté de nous pour déjeuner, Hélène prend un peu d’altitude pour quelques photos supplémentaires.

J’envoie Hélène en reportage.

Surfin USA

Le creux de la vague.

Vos yeux d’épervier l’auront surement remarqué, la sortie de la vague est occupée par une grosse flaque d’eau. De l’eau dans une vague, quelle drôle d’idée. Hélène dévale la pente, elle va pouvoir s’adonner à son effet d’optique préféré dans ce lieu exceptionnel ! DES REFLEXIONS !!!

Après une bonne heure dans la vague, on se décide à explorer un peu plus les environs. Le permis pour Coyote Buttes North donne droit à explorer toute la zone et si la vague est le site le plus remarquable, il est loin d’être le seul digne d’intérêt. On commence par s’échapper de la vague en direction du sud est en remontant la pente. On tombe sur un champ de brainrocks, ces pierres nervurées dont ma chercheuse en sciences cognitives d’épouse me certifie qu’ils ressemblent bien à un cerveau, Et quand on réfléchit dans son cerveau, ça donne des … REFLEXIONS.

A la limite de la monomanie …

On reconnait bien le cortex préfrontal.

Au-dessus de nous se dresse un gros plateau, le Top Rock dans lequel se détache une petite arche, Top Rock Arch. Nous suivons la base du plateau afin de trouver la seconde Wave. Pour le coup, je n’ai pas vu trop de photos alors je ne sais pas trop à quoi m’attendre. Nous avons bien emprunté un GPS de rando à un copain et j’ai téléchargé les coordonnées des principales curiosités. Mais je n’arrive pas vraiment à m’en servir. Tant pis, on explore un peu par nous-même, c’est plus marrant.

En fait, il suffisait de suivre les lignes !

En passant derrière ce petit talus, on trouve cette fameuse seconde vague. Bien moins impressionnante que la première, les stries sont un peu moins régulières et les couleurs moins prononcées. C’est clair, on fait les difficiles alors que c’est vraiment sympa quand même. Une flaque d’eau nous empêche d’avoir le cadrage optimal pour les photos mais on arrive quand même à capturer l’aspect ondulé de la roche. D’un autre côté, les courbes sont plus douces et les reliefs des stries plus consistants, la fragilité des lieux est presque plus perceptible

L’ascension de Top Rock nous semble un peu difficile et on continue à tourner à son pied. Puis, on se dit qu’on n’aura surement pas l’opportunité de revenir alors qu’on doit explorer au maximum les environs. On commence l’ascension en faisant de grands virages afin de suivre au mieux les courbes géologiques naturelles de la pente. On s’aide des mains et on tente d’avoir le pied ferme mais délicat sur les couches de sable figés parfois fragiles. Heureusement, les roches accrochent plutôt bien et aide à être stable sans détériorer le terrain friable. Rien que pendant la montée, alors que le paysage s’ouvre devant nous, on ne regrette pas trop notre choix. A l’ouest de The Wave, dans un creux, on voit une sorte de slot canyon presque carmin qui ondule, c’est Sand Cove (l’anse de sable).

L’anse danse, se balance en tous sens.

The Sand Cove

Le plateau surplombant The Wave.

En un petit peu plus d’une demi-heure, après avoir perdu un peu de temps pour trouver le chemin le plus simple et le moins dangereux, on arrive au sommet de Top Rock. Fini les rouges et les oranges, la partie supérieure de la colline est tout blanche et constellée de petits cailloux ronds et noirs. On se demande si l’on n’est pas tombé sur les commodités d’une famille de lapin, mais non, il s’agit bien de pierres.

On passe en noir et blanc.

Je sais qu’il existe une petite arche (Melody Arch) sur ce plateau mais les indications que j’ai ne sont pas très précises. Je lis bien qu’il faut trouver une dune de sable nommée The Alcove puis que l’arche est un peu plus loin sur la gauche mais dans les faits, ce n’est pas si évident. On commence par contourner trois immenses buttes qui se dressent, turgescents comme des tétons. Ces sentinelles marquent l’entrée du plateau. On a l’impression de se balader sur le ventre d’une déesse nourricière géante endormie.

Sur la géante au corps de pierre.

On dirait que je ne la laisse pas de marbre …

Nous dépassons les brainrocks et rapidement, l’alcôve pleine de sable est visible. Je ne sais pas trop comment mais je m’embrouille entre mon est et mon ouest, ma gauche et ma droite. On part du mauvais côté et on tombe par hasard sur un petit renfoncement cette fois constitué d’éboulis. Sur le rebord de la falaise, se trouve une jolie petite formation. C’est en fait une petite arche appelée Hourglass Arch (l’arche en sablier). L’angle de la photo ne lui rend pas forcément justice mais le paysage générale reste sympa. Il nous parait un peu trop périlleux de descendre et on n’est pas sûr de pouvoir remonter facilement et sans abimer la roche. On reste donc sur les rives de cette mignonne cavité.

Hourglass Arch : le petit ziguigui à flanc de falaise en plein milieu.

Je relis mes notes pour voir que je me suis complètement trompé dans la quête de ma Melody. On rebrousse chemin, on contourne une butte dont le sommet semble complétement inaccessible. J’essaie bien de grimpouiller un peu partout mais point d’arche à l’horizon.

Au bout de Top Rock.

La vue s’ouvre vers l’Est et offre un merveilleux panorama sur un regroupement de teepees qui se trouve en contrebas. On décide de descendre un peu dans le sable pour trouver une autre formation géologique nommé le Big Mac qui doit se trouver dans le coin. Franchement, j’ai vu de tout : des double cheese, des filet-o-fish, un baconator, un Giant et même un whooper mais pas de traces de Big Mac ! Fichtre au pays de la mal bouffe, c’est un comble !

North teepees.

Hélène commence à douter un peu de mes capacités d’orientation. A vrai dire, moi aussi. On lève la tête et on voit Top Rock Arch, celle que l’on voit depuis The Wave au-dessus de nous. Etrange, je n’avais pas l’impression d’être allé aussi loin. On remarque une petite mare surmontée d’une dune de sable. Il y avait d’ailleurs pas mal de flaque d’eau disséminée un peu partout sur le plateau. On se dit que cela va nous ramener vers l’entrée du plateau et l’on a raison. Par contre, la montée est vraiment vraiment très dure. Super pentue. C’est court et intense et l’on s’écroule au sommet avant de vider nos chaussures pleines de sable. Il faut bien en laisser un peu pour les suivants.

Le sable encore immaculé avant notre passage.

Juste avant de reprendre la descente vers la vague, je suis un peu frustré d’avoir raté Melody Arch et le Big Mac. Je m’en veux vraiment. Soudain, j’ai une illumination : et si l’arche que l’on avait vu d’en bas était en fait celle que nous cherchons ! Je repars jusqu’à The Alcove et trouve une seconde dune de sable que l’on peut contourner assez facilement en escaladant le rocher. On s’engouffre dans une espèce de petit canyon avant de trouver enfin notre graal de la journée !

Les deux alcôves de sable.

Et voilà, ce n’était pas si compliqué !

Derrière la fine Melody Arch, du prénom de la photographe l’ayant popularisée, se trouve une cavité naturelle qui propose une ombre bienvenue. Cela fait bientôt 4 heures que l’on crapahute en plein soleil, sans protection, et on se rend compte qu’Hélène commence à bien rougir des épaules. On reste donc à l’abri dans The Grotto, la grotte. Le spectacle est magnifique, une ouverture dans la paroi forme une fenêtre sur les North Teepees. En plein milieu du panorama, on voit enfin le Big Mac. Tous les objectifs de la journée sont maintenant remplis, victoire !

Grotte avec vue.

Hélène a son menu Big Mac.

Et de joie, j’entame une Melody.

La descente est presque plus facile que la montée. Malgré la fatigue, on profite bien du paysage et on prend notre temps, sans prendre de risque. J’avais prévu de repartir en descendant dans les méandres rouges de Sand Cove mais l’envie de revoir la vague est la plus forte. Après tout, on est là pour cela ! On se promène un peu dans le champ de brainrock juste à côté. Les couleurs de la roche sont vraiment belles et les formes torturées incroyables.

Là aussi, on dirait un sandwich un peu cramé.

Un esprit torturé, allégorie.

On se pose quelques minutes dans la vague, cette fois sans prendre de photos. De toutes manières, la lumière est un peu moins bonne. On mange une pomme bien rafraichissante histoire de reprendre des forces pour la marche du retour. Un autre couple est en train de prendre des photos. Nous n’aurons croisé personne durant notre longue escapade sur le plateau. Certes, la montée n’est pas facile mais je pense surtout que les gens ne sont pas au courant des autres merveilles de la zone. On contourne la flaque d’eau à la sortie de The Wave et après un dernier regard déjà nostalgique, on reprend la route du retour.

Par ici la sortie !

On en profite jusqu’au dernier centimètre carré.

La route du retour est franchement longue entre les kilomètres accumulés, la chaleur, et les coups de soleil qui commencent maintenant à apparaître. Sans l’excitation de l’aller, la marche parait un peu interminable. Nous avions prévu respectivement 5 et 3 litres d’eau du coup, on n’a au moins pas de problème de côté-là. Une vingtaine de minute avant de rejoindre la voiture, on recroise la famille de ce matin (celle de la crème solaire) qui a fait l’aller-retour jusqu’à la vague pendant notre exploration de Top Rock. On est heureux de savoir qu’ils y sont arrivés, on a eu peur pendant toute la journée que la difficulté leur ai fait rebrousser chemin. Même s’ils en ont moins vu que nous, le voyage a été aussi époustouflant pour eux. Je suis un peu au radar pour suivre le sentier, Hélène, jamais rassasiée, fait toujours travailler son appareil. Il est vrai que la marche d’approche est elle-même exceptionnelle.

Et voilà. Après pratiquement 7 heures dans le désert, on retrouve avec bonheur la climatisation de la voiture. La route jusqu’à Kanab parait longue mais des boissons fraiches nous attendent. On se désaltère avec bonheur en se préparant un gros plat de pâtes au pesto. Nos hôtes ont organisé une soirée pizza – Star Wars avec leur famille et on ne veut pas les déranger. On mange rapidement sur la terrasse, puis sans demander notre reste c’est dodo après une bonne douche et un gros crémage à l’aloe vera pour essayer d’atténuer les brûlures sur nos peaux.

On laisse passer une nuit à se faire bercer par la vague et on reprend des forces pour la suite de nos aventures !

Le moins que l’on puisse dire, c’est que la journée aura été à la hauteur de nos attentes. Les quelques centaines de mètres carrés de CBN présente une géologie complètement folle. Souvent, en préparant les voyages, on voit des lieux que les photos subliment, qui sont presque plus beau capturés qu’en réalité.  Ici, c’est l’inverse et on espère que notre petite sélection de clichés saura leur faire justice.

En ayant pu toucher du doigt la fragilité des formations, on comprend mieux pourquoi l’accès de la zone est à ce point restreint. Honnêtement, si vous passez dans le coin, il faut obligatoirement tenter sa chance à la loterie.

Pour les heureux élu, mes conseils sont de bien préparer la visite et notamment de ne pas faire l’impasse sur Top Rock et ses merveilles (cette partie n’est pas décrite sur le plan remis avec le permis). Prévoir de l’eau en quantité, de la nourriture adaptée à la chaleur, une batterie d’appareil photo, une carte mémoire de rechange et surtout de la crème solaire en quantité !

10 réflexions sur “Trip à Kanab(bis) : Les yeux dans le vague …

  1. Paysage complètement irréel et magnifique !!! Je suis bien plus fan de ce genre de paysage que de neige… et que dire des plantes qui s’obstinent à pousser dans des endroits improbables, ça me fascine !!!
    Bravo !!!

  2. Nous aussi on a joué à la loterie en ligne sur 2 mois …. mais on n’a pas eu la chance d’être retenu (seule la participation financière a été retenue !)
    Belles photos !

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